D’origine anglo-saxonne, le terme burnout a été emprunté à l’industrie aérospatiale. Il désigne en effet l’épuisement du carburant d’un avion ou d’une fusée, susceptible d’entraîner une surchauffe ou l’écrasement. Par extension, il a été utilisé en médecine pour la première fois, dans les années 70.
Le Docteur Herbert Freudenberger, psychiatre et psychanalyste, exerçait alors dans un centre pour toxicomanes. Il a publié plusieurs travaux centrés sur le mal-être des bénévoles de son centre. En France, les spécialistes parlent plus volontiers de syndrome d’épuisement professionnel.
Cette notion caractérise un ensemble de symptômes qui surviennent en présence « d’un investissement personnel et affectif important », explique l’Institut national de Recherche et de Sécurité (INRS). Plus précisément lorsqu’une personne « en arrive à ressentir un écart trop fort entre ses attentes, la représentation qu’elle a de son métier (portée par des valeurs et des règles) et la réalité du travail. Cette situation, qui l’épuise et la vide « émotionnellement », la conduit à remettre en cause son investissement initial. »
Source : INRS – Thèse pour le doctorat en médecine par Clémentine Vaquin-Villeminey, Prévalence du burn-out en médecine générale, Enquête nationale auprès de 221 médecins généralistes du réseau Sentinelles