C’est un sujet peu connu ! De nombreux résidus de médicaments sont en effet retrouvés dans les rivières, les mers, mais aussi les eaux traitées destinées à la consommation humaine…
Comme le rappellent les rédacteurs du dernier numéro de la Revue Prescrire, « la présence dans l’eau de résidus de médicaments sous la forme de substance active, ou de ses dérivés, a été mise en évidence à partir des années 1970. »
Plusieurs sources sont à l’origine de cette contamination. A commencer par « l’élimination urinaire ou fécale par l’organisme, ou en raison de l’élimination de médicaments non utilisés » via les toilettes. « Les principales autres sources sont les effluents de sites de fabrication des substances actives et des médicaments, l’élevage, l’aquaculture, et des rejets hospitaliers», peut-on lire dans la Revue Prescrire.
Bien entendu, certains éléments de cette pollution nous échappent. Mais nous pouvons tout de même agir à différents niveaux. A commencer par le fait ne pas jeter les médicaments non utilisés dans les toilettes.
En effet, « les résidus de médicaments ne sont pas complètement éliminés par les stations d’épuration des eaux usées. »
Il est également possible de réduire les rejets en évitant la surconsommation de médicaments, y compris en automédication, et en rapportant des médicaments non utilisés à la pharmacie.
Source : Revue Prescrire, octobre 2019