Stop au mal des transports !

Mal au ventre, nausées, pâleur, maux de tête, fatigue… les symptômes du mal des transports, on s’en passerait bien ! Très fréquent chez l’enfant de 2 à 12 ans, le mal des transports touche également les adultes, les femmes le plus souvent, notamment en période de règles ou pendant la grossesse. Envie de passer des voyages sereins ? Voici quelques règles d’or à adopter sans tarder !

Pourquoi a-t-on le « mal des transports » ?

Voiture, mais aussi bateau, train, bus et avion, ce désagrément peut survenir quel que soit le mode de transport. Il est dû au décalage entre le mouvement perçu par l’œil et l’immobilité enregistrée par l’oreille interne.

Le plus souvent sans gravité, le mal des transports disparait une fois à l’arrêt. Au fil du temps, avec la répétition des voyages, ou en cas de déplacements prolongés, le corps s’habitue et les symptômes deviennent moins importants. Pour beaucoup le mal des transports disparait ou s’atténue d’ailleurs à l’adolescence. 

Réduire l’inconfort : 10 règles d’or

• Avant le départ, un repas léger tu prendras.
• Reposé, tu partiras. Les nausées sont accentuées par la fatigue !
• Au frais, tu voyageras. Un environnement chaud et mal ventilé risque d’accentuer le mal être.
• Les mauvaises odeurs, tu traqueras (tabac, cuisine, essence…) : elles renforcent le mal des transports.
• De l’eau, tu boiras: régulièrement et par petites gorgées.
• Du chewing-gum contre le mal des transports, tu mâcheras. Souvent au gingembre, ces chewing-gums sont reconnus pour calmer les nausées.
• Lire, regarder des vidéos, tu ne feras pas. Une forte attention visuelle augmente les symptômes. Vous pouvez aussi essayer de fermer les yeux.
• En voiture : des pauses, tu feras et le volant tu prendras (pour ceux qui le peuvent).
• En avion, en bateau ou en bus : au milieu, tu t’assiéras. Les mouvements y sont moins importants.
• Ton pharmacien, tu consulteras: certains médicaments vendus sans ordonnance permettent de réduire les symptômes pour voyager plus confortablement. Pour éviter les baisses de vigilance, cette recommandation ne s’applique pas au conducteur du véhicule

Quand faut-il consulter son médecin traitant ? 

• Si toutes les précautions ont été prises sans succès, les médicaments vendus sans ordonnance restent sans effet, la gêne est importante, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant.
• Si le mal des transports occasionne de la fièvre ou des vertiges, prenez systématiquement rendez-vous avec votre médecin traitant.

Source : Améli