Depuis le 1er janvier 2018, la réforme de la vaccination des enfants est entrée en application. Auparavant, les nouveaux nés devaient recevoir trois vaccins obligatoires. Aujourd’hui, ces derniers sont au nombre de onze. Quels sont-ils ? Quelles conséquences pour les familles ? Ensemble, passons en revue ce qu’il faut savoir !
Avant le 1er janvier 2018, les seuls vaccins obligatoires étaient ceux contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Les autres faisaient partie de la liste des injections recommandées. Désormais, les nouveaux nés devront être vaccinés contre :
Qui est concerné ? Tous les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. La mesure n’est pas rétroactive, mais elle fait polémique. Le ministère de la Santé estime cependant que ces vaccins, déjà effectués par beaucoup de parents, ne devraient pas bouleverser les pratiques de la majorité des Français.
Ces vaccins seront remboursés à 65 % par l’Assurance maladie et 35 % par les mutuelles. Les personnes qui ne disposent pas de mutuelle, quant à elles, pourront se rendre gratuitement dans les centres de vaccination. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaitre le centre le plus proche de chez vous.
Aucune sanction n’est prévue. Néanmoins, les onze vaccins obligatoires vous seront demandés pour mettre vos enfants à la crèche, à l’école ou à la garderie. Les premiers contrôles commenceront le 1er juin 2018 afin de laisser le temps aux parents de procéder à ces vaccinations.
Les contre-indications pour des raisons médicales sont possibles, notamment pour le vaccin DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite), mais elles ne concerneraient qu’environ 1% des enfants. Dans tous les autres cas, les parents ne pourront pas être exemptés de vacciner leurs enfants et les inscrire dans une structure d’accueil collective.
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