Chaque année, c’est le même scénario. A peine le thermomètre a commencé à baisser, vos doigts et vos orteils deviennent rouges et douloureux. Cet hiver, si vous voulez échapper aux engelures, c’est dès maintenant qu’il faut agir.
Favorisées par une mauvaise circulation sanguine, les engelures touchent le plus souvent les doigts et les orteils. Elles peuvent aussi se manifester au niveau des chevilles, du nez, des oreilles et des pommettes. Ces lésions cutanées sont très caractéristiques. Tant qu’il fait froid, la peau est comme anesthésiée, on ne ressent rien. Mais dès que l’on rentre au chaud, les zones atteintes rougissent, gonflent et démangent douloureusement. Autre particularité : une fois la peau fragilisée, les engelures ont tendance à récidiver année après année. En adoptant de bonnes habitudes dès l’automne, vous pouvez toutefois limiter leur réapparition.
En augmentent la vitesse du flux sanguin et en améliorant la tonicité des vaisseaux, ces traitements élaborés à base de plantes (lierre grimpant, vigne rouge, marron d’inde…) limitent les complications de l’insuffisance veineuse comme les engelures.
Le matin, frictionnez vos bras et vos jambes au gant de crin. Rien de tel pour donner un bon coup de fouet mais aussi stimuler un appareil veineux un peu paresseux. Massez ensuite vos mains et vos pieds en pétrissant bien, toujours pour activer la circulation sanguine locale.
Le soir, trempez vos extrémités tour à tour dans l’eau froide puis dans l’eau chaude. Cette succession de chocs thermiques tonifie naturellement l’appareil circulatoire. Mais attention, si vos engelures se réveillent malgré vos précautions, il faudra cesser ces bains alternés jusqu’à la fin de l’hiver.
Parce qu’il nuit à la bonne santé des parois veineuses, le tabac favorise la survenue des engelures.
Sources : Site de l’Union Française pour la Santé du pied, Site de l’Assurance Maladie, consultés le 17 septembre 2018