Les soirées entre jeunes sont souvent peu compatibles avec la conduite. Le risque est important pour le conducteur mais également pour les passagers. Durant cette période, la crainte et l’inquiétude des parents s’intensifient. C’est en voiture que les jeunes de 18 à 24 ans sont majoritairement mortellement accidentés, durant le week-end, tout particulièrement le dimanche, le plus souvent de nuit et en rase campagne. Les principaux facteurs d’accidents : alcool, stupéfiants, sur-occupation des véhicules, vitesse, auxquels s’ajoute l’inexpérience de la conduite. Certes, l’adolescent et le jeune adulte revendiqueront leur besoin d’autonomie et de liberté mais il est primordial que les parents fixent des règles et évoquent les risques potentiels. Soyez à l’écoute, ouvrez le dialogue. Si besoin, impliquez un ainé, un message passe souvent mieux quand c’est un jeune qui parle à un jeune. Aucun sujet ne doit être tabou, commencez donc à en parler dès le plus jeune âge. La consommation d’alcool et de cannabis est très répandue. A cet âge, l’effet et la pression du groupe sont très forts, il est donc important que vous appreniez à votre enfant à s’affirmer, à savoir dire non. Avant de sortir, évoquez le mode transport pour l’aller comme au retour, qui conduira ? Expliquez qu’il est nécessaire de nommer un « capitaine de soirée », c’est-à-dire un conducteur qui ne boira pas d’alcool. Pendant la soirée, celui qui conduit, ne consommera pas d’alcool. Au moment de partir, en cas de doute, le conducteur devra souffler dans un éthylotest. Si le résultat de l’éthylotest est positif (taux légal d’alcool dans le sang dépassé), exigez : • un raccompagnement par un conducteur sobre, • l’utilisation d’un taxi ou les transports en commun, • qu’on vous appelle pour que vous alliez le chercher, • à défaut d’une solution de retour sécurisé, qu’il dorme sur place. Source :
Les jeunes auxquels les parents posent des limites ont moins de risque d’accident que les autres. Mais parler ne suffit pas, il faut aussi montrer le bon exemple !